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Visions d’IA : Faire de la France innovante une terre fertile

L’intelligence artificielle permet aux entreprises de la France innovante de doper leur activités grâce à un écosystème d’ingénieurs, développeurs et chercheurs riche sur le territoire. Une vision que partage la majorité des éditeurs de logiciels en France.

La France dispose de sérieux atouts en termes d’intelligence artificielle. Le constat est établi par de nombreux professionnels et entreprises du numérique. Pour autant, de nouvelles initiatives peuvent permettre de faire du territoire une véritable terre fertile pour l’ensemble des projets d’IA. A l’occasion de l’AI France Summit, des entreprises livrent leur position au sujet des possibilités qu’offre la France en matière d’intelligence artificielle. Des pépites comme Yseop, Sidetrade, Berger-Levrault, Criteo ou Sinequa indiquent que la France peut et doit puiser dans ses propres ressources.

L’enjeu est de taille, en particulier pour les acteurs européens. Olivier Novasque, CEO de Sidetrade explique : « Sur tout le secteur du B2B, il y a encore énormément d’opportunités et les places ne sont pas prises et les batailles sont loin d’être perdues. Pour cela, il faut savoir attirer nos ingénieurs et les garder ». Dans cette vidéo baptisée, « Faire de la France une terrer fertile pour l’intelligence artificielle », les experts considèrent ainsi que des efforts restent à faire pour propulser la France dans le monde.

Nous ne savons pas valoriser la recherche et la soutenir au-delà de la dimension recherche

Mustapha Derras, directeur exécutif R&D Berger-Levrault confirme : « Nous ne savons pas valoriser la recherche et la soutenir au-delà de la dimension recherche. La France investit beaucoup et a de très bonnes formations, mais au-delà de cela, le pays ne sait pas exploiter toute cette connaissance et cette capacité que l’on fabrique ».

Faire évoluer les choses

Pour autant le tableau est bien loin d’être noir pour la France innovante. Plusieurs projets majeurs ont permis de faire avancer l’intelligence artificielle sur l’ensemble du territoire. Pour François Lhemery, vice-président en charge des Affaires publiques, il faut tout de même souligner l’apport du « crédit impôt recherche qui a été tout à fait positif. Mais il faudrait aller plus loin. Probablement dans la fiscalité liée à la création d’entreprise. Mais aussi dans la fiscalité des stocks, pour que des start-uppeurs ou entreprises qui veulent investir en France puissent accueillir les talents ».

Olivier Robillart

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