La récente crise a souligné le rôle des entreprises du numérique dans la transformation de la société. Parmi les drivers de ces mutations, l’étude KPMG « A la conquête des Territoires numériques » met en lumière un écosystème entier démontrant que la France peut devenir un leader du numérique mondial.
Dans le concert mondial du numérique, la France a démontré qu’elle possédait des atouts non-négligeables en termes de croissance et de développement de son écosystème. Pour appuyer cette analyse, numeum et KPMG ont conduit l’étude « A la conquête des Territoires numériques » auprès des éditeurs de logiciels destinée véritablement à cerner les leviers de la transformation numérique.
Le document a vocation à souligner le fait que la France possède en son sein les moyens de devenir un leader du numérique mondial. Le pays dispose dès à présent d’entreprises innovantes, en forte croissance et dont les ambitions peuvent être mesurées. A date, la Tech représente environ 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et affiche une croissance de 55%. A terme, de nouveaux éditeurs de logiciels sont à même d’émerger afin de devenir des acteurs du numérique de taille mondiale.
Pierre-Marie Lehucher, co-président de numeum explique : « Nous avons créé numeum pour mieux représenter le numérique. Un écosystème complet ne demande qu’à se développer davantage sur le territoire et à l’international. Je demeure convaincu que de nouvelles licornes sont d’ores-et-déjà présentes au sein de notre organisation ».
Des propos que confirme Godefroy de Bentzmann, également co-président de numeum : « Notre ambition est d’engager le numérique en France et en Europe. Pour l’ensemble des Français mais également pour les collectivités et les entreprises. numeum possède indubitablement un rôle prépondérant dans la relance économique et sociétale en cours. »
Les tendances majeures dans les Territoires numériques
Dans ce cadre, l’étude « A la conquête des Territoires numériques » produite par KPMG promeut 5 tendances majeures appelées à se développer dans les mois prochains. En premier lieu, la « Tech Economy » doit permettre à l’innovation technologique d’apporter de nouveaux modèles d’affaires. Vient ensuite la contribution des entreprises pour répondre aux nouveaux défis environnementaux ainsi que la prise en compte de l’essor de la « collaborative Economy ». Enfin, l’utilisation de l’expérience utilisateur et la mise en avant de l’Economie éthique permettent de concilier intégrité et valeur économique en se basant sur l’innovation et la responsabilisation croissante des acteurs du numérique.
Marie Guillemot, Présidente du Directoire de KPMG France, explique : « La crise a mis en évidence un double enjeu. Les entreprises prêtent une attention accrue à leur compétitivité mais portent le regard sur les attentes de leurs propres collaborateurs. Une véritable quête de sens a été soulignée par l’ensemble de l’écosystème. Face à ces mouvements majeurs, les entreprises qui se sont digitalisées sont celles qui ont réalisé de véritables bonds en avant ».
Les éditeurs contribuent à la croissance de l’Economie
Le numérique représente indubitablement un moyen de développer un axe de croissance durable. Ce dernier peut ainsi s’inscrire au cœur de la relance. Françoise Farag, Présidente du groupe Salvia Développement, précise : « Le numérique ne représente pas une menace mais une opportunité. Le secteur va continuer de créer des emplois et apporter de nouveaux moyens de doper la croissance. Le numérique a indubitablement rapproché les personnes qui étaient restées chez elles et leur a permis d’accéder à des technologies jusqu’à présent réservées aux seules grandes entreprises ».
Des propos relayés par Sébastien Massart, Directeur de la Stratégie de Dassault Systèmes. Il explique : « Nous ne sommes qu’au début de ce que l’on appelle la renaissance industrielle. Le monde du logiciel doit continuer de construire des solutions innovantes pour le monde de demain. Dassault Systèmes et numeum possèdent la capacité de dire qu’une technologie peut véritablement transformer le quotidien de chacun. »
Un numérique responsable
Qu’il s’agisse ainsi d’industrie, de santé, de mobilité ou de ville intelligente, le numérique innerve la société. Il permet ainsi de dégager de nouvelles perspectives dans l’optique de rendre le numérique davantage responsable de l’environnement qui l’entoure.
Antoine Wattine, Directeur des affaires publiques de Cegid commente : « Le SaaS permet à tous de travailler plus aisément en mode collaboratif et de réduire les distances. Il permet également aux entreprises d’accélérer plus rapidement. Ce mode vient en appui de sauts technologiques que nous constatons via, par exemple, l’apport de l’intelligence artificielle. Mais ces évolutions n’ont de sens que si les entreprises demeurent responsables. Aussi bien du point de vue de la réglementation que de la préservation de l’environnement ».
A titre d’exemple, la généralisation de la facture électronique pour l’ensemble des entreprises va permettre de réduire l’utilisation de papier. Nombre d’entreprises présentes au sein de numeum œuvrent ainsi en faveur d’une meilleure inclusion du numérique dans l’environnement.
Territoires numériques : Cap vers les licornes !
S’il est acquis que la France possède les moyens d’accélérer le développement de ses entreprises, des mesures d’encouragement doivent encore être prises. Afin de développer l’écosystème numérique en France, certains freins persistent encore. Pour les lever, l’ensemble des professionnels militent pour une véritable libération de l’innovation. Un processus permis par la mise en place d’écosystèmes ouverts.
Franck Lheureux, General Manager EMEA de la licorne Ivalua, témoigne : « Les freins étaient jusqu’à présent de nature réglementaires mais il a été fait en sorte de libérer les entreprises de certains carcans. A présent, il est possible pour toute société d’accélérer rapidement. Le numérique peut et doit se mettre au service de tous les talents. Il convient désormais de générer cet effet d’entrainement au niveau européen. »
L’importance est donc de créer de nouvelles pépites françaises. « Nous disposons à présent de belles licornes française qui ont émergé. Elles peuvent poursuivre leurs partenariats avec des entreprises hors du territoire. Ces partenaires technologiques doivent continuer de respecter la règlementation française et européenne. numeum peut contribuer de manière forte dans ce pragmatisme et réalisme vis-à-vis de l’ensemble des acteurs mondiaux », ajoute Antoine Wattine de Cegid.
A terme, nombre d’acteurs européens sont donc appelés à atteindre des tailles critiques, à l’échelle mondiale. Il revient à ces mêmes entreprises de se saisir de l’opportunité représentée par le numérique. Elles peuvent alors créer une valeur infinie au sein de leur modèle économique. Un pari patent en somme.
Olivier Robillart