Une étude publiée par l’éditeur Sidetrade recense les entreprises prometteuses en matière d’intelligence artificielle en France. Un secteur innovant pour lequel des liens doivent être plus forts, en particulier entre start-ups et instituts de recherche.
La relation entre professionnels et instituts de recherche en IA est un sujet récurrent. Surtout en termes de développement des entreprises en France. Un point que souligne l’éditeur de logiciels Berger-Levrault. Il précise que ces deux mondes devraient « apprendre à mieux se parler, faire des pas les uns vers les autres ». La question demeure en effet prégnante à l’heure où l’attention se porte sur ces technologies innovantes.
Dans ce cadre, l’éditeur Sidetrade vient de dévoiler en partenariat avec Les Echos, une étude mettant en lumière ce manque. Pour multiplier les logiques industrielles entre les sphères privées et publiques, le document considère l’importance de quantifier l’apport commun entre start-ups et instituts. Ainsi, les projets R&D et autres brevets pourraient être développés dans des logiques de partenariat avec les laboratoires. Ces derniers peuvent adopter une logique davantage centrée sur les usages. Côté des entreprises, elles mettent en place une habitude de partage des actifs.
La France regorge de pépites
La situation n’est toutefois pas perdue. Olivier Novasque, président-directeur général de Sidetrade, explique à ce titre que : « Face à l’urgence de la situation, il est plus que jamais vital que les pouvoirs publics puissent contribuer à flécher et faciliter les axes de collaboration entre la recherche en IA et le privé, et que les grandes entreprises jouent un rôle central en fédérant davantage autour de leurs projets, les talents issus des start-ups ou des équipes de recherche afin de garantir leur pérennité et leur succès ».
La France regorge ainsi de start-ups innovantes dans le domaine de l’IA. Le document recense ainsi pas moins de 413 sociétés et 23 instituts de recherche spécialisés en IA sur l’ensemble du territoire. La « carte d’identité » de ces jeunes pousses montre qu’elles réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros et comptent moins de 200 collaborateurs.
Dans ce classement, plusieurs secteurs s’avèrent plus avancés que d’autres en termes d’utilisation de l’intelligence artificielle. C’est en particulier le cas pour les domaines des Fintech, des Insurtech, des biotech, de la santé ou bien encore des martech et Adtech. Là encore, si de nombreux efforts peuvent encore être réalisés sous l’égide de partenariats nouveaux entre grands groupes et des structures plus petites, la mise en place d’écosystèmes inédits semble être une voie de développement forte pour les entreprises du secteur.
A noter que le sujet est particulièrement suivi par l’organisation professionnelle TECH IN France. cette dernière analyse les mouvements majeurs de la tech et assemble professionnels et analystes du secteur au travers d’événements majeurs, webinars et groupe de travail sur l’IA.
Olivier Robillart