A l’appel du collectif Convergences numériques, dont Numeum fait partie intégrante, les entreprises du secteur se mobilisent en faveur de la sobriété énergétique. Au travers d’une série de recommandations, elles préconisent de réduire leur consommation d’énergie. Et de limiter ainsi l’empreinte écologique du numérique.
L’écosystème numérique se mobilise en faveur de la sobriété énergétique. Au travers du collectif Convergences numériques, dont Numeum fait partie, l’ensemble publie plusieurs recommandations. Elles visent à réduire plusieurs consommations électriques utilisées par des appareils numériques, sinon liés à ces derniers.
Ces recommandations doivent contribuer à atteindre l’objectif fixé par Emmanuel Macron de réduction de 10 % la consommation d’énergie par rapport à 2019. Une mission que l’ensemble des entreprises doivent atteindre d’ici la fin de l’année 2023. L’idée est ainsi de démontrer que ces dernières ont conscience de leurs propres responsabilités et de l’enjeu crucial relatif à la lutte contre le réchauffement climatique.
Aussi, Convergences numériques lance un appel à toutes les entreprises offreuses de solutions pour réduire la consommation d’énergie cet hiver de tous les secteurs économiques. Il est en effet reconnu que le numérique peut constituer un levier majeur permettant de contribuer positivement et fortement à la sobriété énergétique des autres secteurs.
Toujours est-il que Numeum, accompagné de 11 autres organisations et associations professionnelles de l’écosystème numérique français propose une série de mesures applicables dès à présent.
Sobriété énergétique : piloter sa consommation
Chaque entreprise a conscience qu’il est important de s’engager en direction d’un pilotage fin de sa propre consommation. Et cela, au moyen d’applications des fournisseurs d’électricité et gaz. L’idée étant alors de pouvoir suivre en temps réel ses consommations lorsqu’elles sont disponibles. On parle, par exemple du dispositif EcoWatt mis en place par RTE et l’ADEME. Ce dernier permet en effet d’être averti en temps réel de la tension sur la consommation électrique.
Autre mesure, le collectif propose d’éteindre les lumières lorsque les bureaux sont inoccupés et opter pour des ampoules basse consommation. Enfin, l’idée est de plafonner le chauffage dans les espaces de bureaux à 19 degrés. Mais aussi de réduire le chauffage dans les bureaux lorsqu’ils sont inoccupés. En cas de chaleur, il peut s’avérer utile de limiter la climatisation uniquement lorsque la température extérieure excède les 26 degrés.
Un SI sobre
Concernant les mesures techniques, les organisations professionnelles entendent sensibiliser les collaborateurs en vue de réduire la luminosité des écrans. Il peut également être permis d’éteindre le ou les écrans supplémentaires lorsqu’ils ne sont pas nécessaires. Dans le même temps, il s’agit de mettre en veille prolongée ou éteindre le poste de travail en cas d’absence, la nuit et le week-end. De même, un appareil informatique peut être rechargé en dehors des pics de consommation.
Point capital permettant d’adopter une démarche responsable, il est recommandé de renouveler le parc matériel. Et ceci en privilégiant l’achat de matériel éco-responsables. Dans cette même optique, il doit être permis d’inciter les collaborateurs à limiter l’utilisation de la vidéo lors des réunions en visioconférence.
Enfin, il est logique de privilégier une stratégie d’hébergement mutualisé, sinon d’encourager la migration vers le cloud.
Impliquer et sensibiliser les collaborateurs
Dans l’optique de sensibiliser et d’impliquer les collaborateurs aux enjeux climatiques, énergétiques et de sobriété numérique, il est recommandé de lancer des programmes pédagogiques. Ceux-ci doivent permettre de comprendre comment limiter la consommation électrique. Aussi, chaque entreprise est fondée à désigner un ambassadeur sobriété. Celui-ci doit alors avoir pour mission de s’assurer de la construction. Mais également de la mise en œuvre du plan de sobriété de l’entreprise.
Toujours est-il que Numeum recommande aux entreprises du numérique de rejoindre l’annuaire de la plateforme Planet Tech’Care. Ce dernier sera présenté au Gouvernement pour aider les professionnels à contribuer aux efforts de réduction de la consommation énergétique.
Olivier Robillart