A l’occasion de Vivatech, de nombreux professionnels se questionnent quant aux leviers de croissance que peuvent générer les entreprises du numérique. Invités par KPMG, numeum et Dassault Systèmes se penchent sur la question.
Lors du salon Vivatech, nombreux sont les professionnels à se pencher sur la façon dont leur propre écosystème est appelé à évoluer. A l’occasion d’une conférence animée par KPMG baptisée « Digital players reshaping the world », certains dirigent tentent de comprendre à quoi pourrait ressembler les leaders de demain. En particulier dans le secteur du numérique.
Pierre-Marie Lehucher, co-Président de numeum explique : « des leviers de croissance majeurs sont présents dans le domaine de l’Industrie. Le numérique a montré qu’il était une solution à un certain nombre de problèmes. Les outils logiciels ont ainsi été mis en avant et ont prouvé qu’ils étaient des outils au service de la société. Il s’agit à présent de mobiliser les ressources sur ce temps précieux de la relance ».
En ce sens, la nouvelle organisation du numérique s’engage en faveur d’un numérique respectueux de l’environnement au travers du concept de sobriété numérique. Un objectif qui s’accorde avec le fait de contribuer à faire développer les entreprises et scale-up en France. Ainsi, dans le cadre de la fusion entre TECH IN France et Syntec Numérique, l’ambition des deux acteurs est de créer une nouvelle culture autour de modèles nouveaux et de savoir-faire précieux.
Se transformer à grande vitesse au numérique
Dans la mesure où les logiciels et les services permettent de croître plus rapidement, la concentration des technologies permet aux industries de se transformer avec davantage de célérité. Sébastien Massart, Directeur de la Stratégie de Dassault Systèmes précise : « chaque industrie doit se transformer à une vitesse plus grande car nos univers, ceux du logiciel, sont au cœur des industries. Notre chance, de par notre métier, est que nous pouvons apporter beaucoup aux industries françaises et européennes ».
Le responsable précise que, dans une optique de développement durable, la France dispose d’ores-et-déjà des technologies pour embrasser le concept de sobriété numérique. Toujours est-il que chacun se prononce en faveur d’un recentrage du numérique au service du citoyen et de la personne humaine.
Pour y parvenir, chacun se propose d’employer de nouvelles façons de considérer le numérique dans l’avenir. En gérant, par exemple, la data de manière plus collective. Ou en tenant de dégager des externalités positives de chaque innovation.
Olivier Robillart