Selon l’Observatoire du travail hybride et augmenté, l’IA générative va apporter de nouveaux changements dans les modes de collaboration. Le télétravail est donc appelé à muter.
Les résultats de l’Observatoire du travail hybride et augmenté édité par Arctus met en lumière les changements dans les modes de travail. Selon l’étude, près d’un salarié sur deux pratique désormais le télétravail 1 à 2 jours par semaine. Le mode est perçu comme un dispositif de continuité d’activité (61 %), qui favorise l’autonomie des équipes (51 %). Mieux, le télétravail est un facteur d’attractivité de l’entreprise (42 % en progression de 9 %).
Le télétravail progresse donc. Isabelle Reyre, Directrice associée d’Arctus, explique : « Les répondants à l’Observatoire 2024 sont plus utilisateurs de télétravail que la moyenne nationale. Pour autant on note une évolution en augmentation d’entreprises qui sont passées de zéro à un jour de travail depuis 2022. On constate à la fois des dirigeants qui souhaitent une présence au bureau plus importante et des salariés qui ne peuvent pas télétravailler. On observe des initiatives pour tester la semaine de 4 jours. C’est une façon de compenser l’impossibilité de faire du télétravail, entre autres.«
L’IA générative, un allié
Dans ce cadre, l’IA générative apparaît comme un allié en matière de travail hybride. Le document précise que 63 % des répondants anticipent un usage récurrent voire quotidien de la GenIA. Un essor logique dans les pratiques professionnelles qui interviendra d’ici 2 ans. La DSI, la direction de l’Innovation/R&D et les équipes en charge de la transformation numérique pilotent le déploiement de l’IAG.
Pour rappel, l’observatoire a été réalisé auprès 557 répondants issus de 473 entreprises françaises de toute taille des secteurs d’activité des services, de l’industrie et du service public. Le panel représente donc environ 6 millions de collaborateurs représentés, à travers un questionnaire en ligne ouvert du 1er février au 15 avril 2024.
Olivier Robillart