A l’occasion de la présentation de ses vœux pour 2023, l’organisation représentative du numérique rappelle sa volonté de fédérer les écosystèmes numériques. Numeum se présente comme une entité professionnelle capable de répondre aux attentes des entreprises du secteur.
Lors de ses vœux pour 2023, Numeum rappelle son ambition en faveur du développement du numérique en France et en Europe. L’organisme porte la voix de 2 500 entreprises réalisant 85 % du chiffre d’affaires total du secteur du numérique en France.
Godefroy de Bentzmann, son co-président, explique : « Qui d’autre que Numeum peut prétendre avoir œuvré à la fédération du numérique et au travail pour le bien commun. Nous devons être une auberge espagnole et ne pas se plaindre. Mais plutôt faire pour avancer encore davantage. »
Des propos repris par Pierre-Marie Lehucher, co-président, : « un grand nombre de sujets sont sur la table et d’autres se rajoutent dans l’optique de valoriser l’outil Numeum. Nous voulons aborder les prochaines perspectives en estimant que les services de l’Etat trouveront en Numeum un intérêt. Nous sommes capables de parler du numérique avec une réelle pluridisciplinarité. »
Le numérique, premier secteur à se mobiliser
Invité par Numeum, Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, explique : « Le numérique a été l’un des premiers secteurs à se mobiliser pour réduire sa facture et son empreinte énergétique. Le défi a été relevé. Nous abordons l’hiver dans de bonnes conditions car la consommation énergétique a baissé de 10 %. Numeum a participé à cette évolution, positive. Il est à présent nécessaire de dresser une cartographie en matière de formation pour répondre aux prochains défis qui nous attendent. Et surtout pour répondre aux besoins du marché du travail, je fais le vœu de développer un numérique durable, responsable et de confiance. »
A présent le numérique est en mesure de permettre aux autres secteurs de l’économie de se transformer. Mais aussi de réduire leur empreinte carbone.
Une fusion réussie avec Cinov Numérique
En 2022, Numeum a fusionné avec le Cinov Numérique. L’organisation a ainsi renforcé son rôle de fédérateur au sein de l’écosystème numérique en France. En effet, en décembre dernier, Numeum et le syndicat des TPE-PME du Numérique ont uni leurs forces. Et cela, afin de renforcer la représentativité de l’écosystème numérique en France et en Europe.
Ce rapprochement est venu consolider l’engagement et la représentativité de Numeum auprès des entreprises de toutes tailles sur l’ensemble du territoire. Godefroy de Bentzmann et Pierre-Marie Lehucher, coprésidents de Numeum, expliquaient alors que « Numeum est né de l’ambition de créer des synergies entre tous les acteurs de l’écosystème. Notre rapprochement avec le syndicat des TPE-PME du Numérique s’est donc imposé comme une évolution naturelle. Il s’agit d’une étape importante pour renforcer notre action en région au service d’un numérique responsable. Mais éaglement pour accompagner la forte croissance des acteurs de l’écosystème. C’est en étant unis autour de ce qui fait nos forces que nous saurons donner toute sa place au numérique. Aussi bien en France qu’à travers l’Europe. »
Pour développer l’écosystème grâce à Numeum
Autre point majeur, le financement du numérique est une composante capitale de son évolution. Bruno Bonnell, Secrétaire Général pour l’Investissement en charge du programme France 2030, explique : « nous nous trouvons dans une métamorphose de société. Sur les 54 milliards d’euros que le Gouvernement a dédié à l’innovation, de nombreux moyens sont destinés au numérique. 1,2 milliard sont déjà dégagés en faveur de la souveraineté numérique et des nouvelles innovations. 200 millions d’euros sont injectés dans la formation quand bien même il faut accélérer sur le sujet. Nous soutenons les organismes privés et publics sur le plan des compétences. Il revient à présent aux métiers de fournir toutes les ressources humaines dont nous avons besoin dans le numérique.«
Le responsable propose une simplification afin de déterminer si un projet peut ou non bénéficier d’un soutien financier de l’Etat. Le Secrétaire général précise qu’il entend également développer l’activité de commande publique. Un volet qui permettra de soutenir les entreprises du secteur et de poursuivre le dialogue direct avec les professionnels.
Olivier Robillart