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Les dépenses en solutions GenAI dépasseront les 30 milliards de dollars

L’essor des solutions GenAI en Europe semble inévitable. A tel point, que le cabinet IDC estime à 30 milliards de dollars, le montant des dépenses qui y seront alloués à l’horizon 2027.

Le marché des solutions GenAI est particulièrement promis à un bel avenir. A tel point que certains cabinets tels qu’IDC estiment que sa croissance va poursuivre durant les prochaines années. Il considère à ce titre que les dépenses en solutions GenAI en Europe dépasseront 30 milliards de dollars en 2027. Le taux de croissance annuel sera alors de plus de 33 %. A noter que le continent européen compte pour un cinquième du marché mondial de l’IA.

En conséquence, la part que constitue l’intelligence artificielle au sein de l’IA tend à augmenter également. Actuellement, estimée autour de 9,6 % du marché global, les dépenses dévolues aux solutions GenAI augmenteront plus de trois fois plus vite que celle consacrées au reste du marché de l’intelligence artificielle.

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D’ici 2027, l’intelligence artificielle générative représentera plus du quart du marché européen de l’IA. Logiquement, le secteur du logiciel devrait rencontrer la plus forte croissance dans les prochaines années. Ce segment technologique est d’ailleurs celui qui est le plus prompt a générer des leviers de croissance nouveaux.

Une utilisation en progression

IDC estime également que la maturité des entreprises est en constante progression. Selon des chiffres avancés par le cabinet, fin 2023 déjà une entreprise sur trois utilise sinon prévoit d’utiliser des solutions d’IA dans les 24 mois à venir. Dans ce cadre, la GenAI pourrait se tailler une part conséquente de ce marché.

Côté métier, les secteurs qui devraient profiter pleinement de la technologie sont la banque, le commerce de détail et les services d’information. Outre le secteur du logiciel, les domaines tels que la cybersécurité, l’analyse de la fraude, la prévention des menaces ou l’assistance clientèle seront logiquement portés à utiliser la technologie.

Olivier Robillart