Les dépenses en services et outils d’intelligence artificielle générative sont appelées à doubler en 2024. Une croissance logique au vu de l’engouement porté par la technologie, estime le cabinet d’analyses IDC.
L’intelligence artificielle générative est appelée à fortement se développer au sein des entreprises. Un mouvement de fond initié l’an dernier qui est appelé à se poursuivre en 2024. Le cabinet d’analyses IDC considère à ce titre que le montant dépensé pour les douze mois à venir par les entreprises devrait doubler par rapport à 2023. A titre de comparaison, au niveau mondial, IDC précise que 19,4 milliards de dollars ont été dépensés dans ce domaine.
Les investissements seront ainsi majoritairement orientés vers l’acquisition de matériels d’infrastructure ainsi que de services dédiés à l’IT. A ce rythme, d’ici 2027, ces dépenses pourraient dépasser la barre symbolique de 150 milliards de dollars, toujours au niveau mondial. Pour cause, après une phase d’expérimentation, une partie des entreprises ont déjà construit des modèles de données entrainés. Voire ont proposés des services utilisant la technologie.
Il est ainsi admis qu’en plus d’améliorer la productivité des collaborateurs et des clients, la technologie permet d’augmenter les revenus et les résultats commerciaux des entreprises qui l’utilisent. D’autant que ce mouvement ne semble pas prêt de s’arrêter.
L’intelligence artificielle générative se taille la part du lion
Dans ce cadre, les services d’IA générative représenteront une majorité des dépenses liées à l’IA. IDC anticipe que ces dépenses seront à compter pour 30 % dans la part globale des achats relatifs à l’innovation technologique. Dans ce même scénario, en 2030 environ 42 milliards de dollars seront investis chaque année dans l’IAG.
L’intégration de la technologie au sein des logiciels devrait donc s’amplifier dans les années à venir. Les ESN proposeront également davantage d’intégration de ces éléments auprès de leurs clients. Toujours est-il que les futures dépenses à venir sont à prévoir du côté du matériel, de l’IaaS et des logiciels d’infrastructure.
Olivier Robillart