La tendance continue de se poursuivre. Les dépenses en terme d’infrastructures cloud ont augmenté de l’ordre de 19 % sur le deuxième trimestre 2024.
Les derniers chiffres émanant du rapport édité par Canalys sont pour le moins évidents. Ils indiquent que les dépenses en matière d’infrastructure cloud poursuivent leur croissance. L’entreprise précise que la progression est de l’ordre de 19 % au deuxième trimestre 2024 soit 78,2 milliards de dollars en valeur absolue.
Sans réelle surprise, AWS (Amazon), Microsoft Azure et Google Cloud représentent à eux trois pas moins de 63 % des dépenses totales (en progrès de 24 %). La tendance va donc de pair avec l’augmentation des budgets informatiques des entreprises et des investissements en matière d’intelligence artificielle. En effet, l’IA devrait logiquement provoquer d’importants leviers de croissance et nourrir les besoins en matière d’évolutivité des infrastructures.
Dans le même temps, les hyperscalers maintiennent, voire augmentent leurs investissements dans le domaine de l’intelligence artificielle. Chacun déploie ou agrandit de nouveaux centres de données. En conséquence, le nombre de leurs clients augmente de manière conséquente. Les services fournissant des infrastructures (IaaS et bare metal) ainsi que les plateformes hébergées par des fournisseurs tiers sont donc demandés.
Des écosystème cloud renforcés
Dans l’ensemble, les entreprises qui proposent des services cloud font de plus en plus en sorte d’accroître leurs écosystèmes de partenaires d’IA. L’idée peu être, par exemple, de développer des startups dans ce domaine au moyen d’accélérateurs dédiés. On pense par exemple au Generative AI Accelerator d’AWS ou bien au Google for Startups Accelerator de Google Cloud.
Toujours est-il que que AWS va engager 230 millions de dollars dans son programme pour aider les startups à accélérer le développement d‘applications en IA. De son coté, Microsoft précise que l’intelligence artificielle contribue à hauteur de 8 % à la croissance d’Azure au deuxième trimestre 2024. Enfin, Google indique un carnet de commande de l’ordre de 78,8 milliards de dollars sur la même période.
Olivier Robillart