Alors que plus de 70% des européens disposent d’un smartphone, l’utilisation de ces terminaux n’est pas encore forgée dans les habitudes des travailleurs. Sur les chantiers, la pépite de la constructech Finalcad œuvre à la numérisation des activités de construction. Explications avec le CEO de la scale-up, Franck Le Tendre.
En matière de constructech, l’enjeu majeur réside dans les moyens d’accélérer la mise à disposition du numérique au sein des chantiers. Un objectif particulièrement mis en avant par la scale-up Finalcad. Pour son CEO, Franck Le Tendre, l’idée est de faire adopter le digital par tous. Une manière de collaborer simple et efficace. D’autant qu’à l’heure actuelle, encore peu de travailleurs présents sur les chantiers utilisent leur smartphone pour travailler ensemble.
Finalcad fait donc en sorte de rendre son application facile d’utilisation. Sur la base d’un modèle Freemium, l’éditeur permet aux utilisateurs de profiter de nombreuses fonctionnalités. Et cela, sans aucune limite de temps. L’ambition de la société est ainsi d’adresser majoritairement le marché de la construction non seulement en France, mais également dans le monde.
Finalcad poursuit également ses ambitions à l’international. A l’horizon 2023, la moitié du revenu total de l’éditeur devrait être généré en dehors de France. A ce titre, les marchés asiatiques pourraient servir de leviers de croissance forts. Le modèle économique permet donc de pousser l’utilisation de l’outil avec facilité de Finalcad One.
L’ambition de l’éditeur pour 2021 et au-delà est de multiplier le nombre de ses utilisateurs. Franck Le Tendre insiste également sur le fait que Finalcad One doit « rencontrer son public« . Une ambition forte pour monétiser le modèle Freemium et démontré que l’éditeur peut générer une croissance rentable stable. De quoi préparer dans les meilleures conditions la prochaine levée de fonds.
Olivier Robillart