Propulsé par la récente crise sanitaire, le télétravail fait naître de nouvelles habitudes. Mais également de nouvelles idées. Une étude conduite par Ivanti avance que près de la moitié des sondés seraient prêts à échanger une diminution de leur salaire en échange de davantage de télétravail.
Selon une étude conduite par Ivanti, de nouvelles habitudes relatifs au télétravail seraient nés. En particulier en ce qui concerne le souhait d’une partie des collaborateurs. Sans réelle surprise, l’enquête précise que 63% des sondés indiquent une préférence pour le télétravail. Aussi, près de la moitié des personnes interrogées (48%) seraient prêtes à diminuer leur salaire. En contrepartie, leur employeur pourrait leur accorder davantage de latitude en matière de télétravail. Enfin, seule une mince partie des collaborateurs (12%) souhaitent un retour total en présentiel.
Parmi les autres enseignements de l’étude, on retrouve des critères liés au bien-être de chacun. Les collaborateurs invoquent ainsi les principaux avantages du télétravail. La flexibilité des horaires arrive en tête, suivi de la réduction du stress lié au transport. Enfin la survenance d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et privée est invoquée par 35% d’entre eux.
Toujours est-il que le mix demeure varié en ce qui concerne les envies et besoins de chacun. 37% des personnes interrogées préféreraient travailler à domicile. De leur côté, 38% préféreraient mixer travail à domicile et en présentiel. Un point important alors qu’un nouveau protocole sanitaire en entreprise entre en vigueur à compter du 9 juin. Publié par le ministère du Travail, le texte énonce la fin de la recommandation du « tout télétravail » aux entreprises. Ces dernières peuvent donc édicter de nouvelles règles.
Une modernisation en cours
De leur côté, les entreprises vont devoir proposer de nouvelles alternatives en faveur de leurs collaborateurs. L’étude précise que 19% des sondés ont contacté le service d’assistance informatique une fois par semaine. Parmi les principaux problèmes techniques rencontrés par les travailleurs à distance ont retrouve l’impossibilité d’accéder aux ressources de l’entreprise (29%).
Toujours est-il que l’étude conduite par Ivanti révèle également que certaines habitudes changent. Ainsi, 37% des personnes interrogées se sont rendues dans un lieu éloigné de leur domicile. Près d’un quart ont déménagé.
Olivier Robillart