Selon une étude conduite par les universités MIT et Stanford, l’IA générative comme ChatGPT aurait un impact sur la productivité. Cette corrélation serait particulièrement prégnante pour les postes peu qualifiés.
L’utilisation de l’IA générative tel que ChatGPT aurait des conséquences positives pour les collaborateurs des entreprises. Ce type d’intelligence artificielle emporterait des impacts sur la productivité des postes nécessitant peu de qualifications. L’étude publiée conjointement par les universités Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Stanford mesurent un gain de productivité moyen de 14 % lié à l’utilisation d’intelligences comme ChatGPT.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont analysé l’impact d’outils de ce type dans le service client d’une grande entreprise de logiciels du Fortune 500. Lors des tests, les résultats des collaborateurs sans IA ont été comparés à d’autres, assistés par des agents conversationnels ou des outils génératifs. Première conclusion : ces moyens ont permis un gain de rapidité au travail de l’ordre de 35 %.
Des résultats pas totalement utiles ?
Autre constat, les collaborateurs avec 2 mois d’expérience et aidés par l’IA ont obtenu des résultats aussi bons que ceux disposant de plus de 6 mois d’ancienneté. Ces derniers n’avaient alors droit à aucune aide. Aussi, les travailleurs plus qualifiés n’ont pas estimé que les résultats fournis par ChatGPT étaient suffisamment utiles à leur tâche.
Toujours est-il que ce type de service peut toutefois s’avérer utile pour toute entreprise du numérique. Pour rappel, ChatGPT (Chat Generative Pre-trained Transformer) est un prototype d’agent conversationnel spécialisé dans le dialogue. Ce dernier est entraîné via un apprentissage supervisé et par renforcement. L’outil est ainsi en mesure de générer des réponses à des questions, de compléter des phrases. Il peut aussi traduire certains textes. L’outil compte à ce jour plus de 100 millions de comptes enregistrés.
Olivier Robillart