Cast Software a tenu son événement majeur au cours duquel il a présenté l’éventail des solutions qu’il propose aux professionnels. L’éditeur se fait fort de démontrer l’intérêt de la Software Intelligence dans de nombreux secteurs d’activité.
L’ensemble des éléments relatifs au code informatique constitue sans conteste un véritable trésor dont dispose chaque société. Un actif précieux dont il convient d’estimer la qualité mais également l’originalité ou bien encore l’obsolescence. Autant d’éléments majeurs que chaque entreprise doit quantifier afin de limiter des effets de bord néfastes comme la dette technique ou la lourdeur.
Un propos soutenu par Cast Software, éditeur spécialisé dans l’analyse, la mesure et la cartographie des logiciels. Cette « Intelligence Software » permet ainsi aux éditeurs de prévenir tout risque lié à ces actifs tout en autorisant le déploiement d’applications robustes, fiables et sécurisées. Son PDG, Vincent Delaroche explique : « la Software Intelligence permet d’activer une sorte d’objectivité plus importante et d’apporter une visibilité plus forte au sein de systèmes logiciels complexes. Cette brique doit à présent être apportée de manière plus rapide dans un contexte fort de modernisation du cloud et de continuous delivery. Le tout doit être chapeauté par des logiciels dont le code est de très bonne qualité ».
Le travail ainsi apporté par Cast Software conduit à proposer des évaluations de benchmarks poussés lesquels peuvent s’avérer une aide précieuse pour les dirigeants. Le constat est en effet remarquable. La majorité des activités impliquent le fait que l’évolution de la technologie doit être accompagnée et évaluée au moyen de process de due diligence. Ces éléments tracent alors une frontière entre une procédure de rachat risquée et une acquisition à fort potentiel en termes de valeur ajoutée.
Erik Oltmans, associé partenaire chez EY précise : « L’optique est de valider la qualité du code. Pour ce faire, il faut montrer patte blanche. Jusqu’à présent, les développeurs ne souhaitaient pas partager les éléments inhérents à leur code car ils estimaient que cela était du ressort de leur propriété intellectuelle. Mais le monde a changé et la qualité de cet élément doit être mis en avant. Il convient même d’y penser avant toute chose ».
Un audit de qualité en cas de rachat d’actifs
Le cas est particulièrement prégnant lorsqu’il est question d’évaluer les actifs d’un éditeur susceptible d’être racheté par un concurrent. L’idée est alors de connaître la qualité intrinsèque du code. Activité à laquelle s’ajoutent les travaux de due diligence ainsi que les attentions juridiques ou technologiques. De ces études peuvent dépendre des implications financières importantes auxquels les professionnels doivent répondre.
L’ensemble des professionnels s’accordent à dire que des métriques qualitatives (nombre de fichiers, taille du code, dette technique, besoins en termes de maintenance…) permet d’estimer avec précision la qualité d’un code informatique. Cette étude permet également de reconnaître les éléments les plus anciens de cet ensemble, les plus conformes aux réglementations en cours. « Le plus important demeure de définir clairement ce qu’est la dette technique ainsi que les moyens de la quantifier », ajoute Erik Oltmans.
Ces travaux permettent de mettre le doigt sur des éléments faibles du logiciel comme la présence plus ou moins du low code. Ce dernier, n’a en effet pas vocation à être maintenu par des personnes physiques dans le futur, quant bien même elles le sont actuellement. Il est donc important de connaître la part de ce low code au sein de l’application globale.
Une Software Intelligence au service de l’innovation
L’intervention d’éléments quantifiables s’avère utile pour de nombreux secteurs technologiques tels que la robotique, la Business Intelligence, les analytics, l’impression 3D ou bien encore la réalité virtuelle. Un processus dont l’aboutissement permet d’améliorer la digitalisation des entreprises.
Vishy Padmanabhan, Partner at Bain & Company explique : « Les entreprises déploient de plus en plus d’outils analytics pour guider leurs décisions et répondre aux problématiques se présentant aux organisations complexes. Selon nos propres chiffres, seulement 8% des entreprises sont totalement numériquement transformées. Elles n’opposent aucune friction entre monde physique et numérique. Elles possèdent généralement des process efficaces dans leurs prises de décisions quotidiennes. Quant aux autres, elles sont au mieux en cours de transformation ».
Pour parvenir à cette transformation réussie, l’ensemble de la chaîne de valeur doit ainsi être impliquée. Du CEO au CFO en passant par le Chief Operating Officer. Ces directions se doivent ainsi d’être motrices dans cette mutation en cours.
Pour retrouver les interventions de Cast Software au sein de TECH IN France, il est possible de suivre ce lien à propos de la valeur logicielle.
Olivier Robillart