il y a 3 jours -  - 2 minutes

A court terme, 80 % des ingénieurs logiciels devront se former à l’IA

La dernière étude de Gartner est sans équivoque à propos du virage que prend le secteur du numérique vers l’intelligence artificielle générative. A terme, 80 % des ingénieurs logiciels devront se former sinon se perfectionner dans ce domaine.

Le besoin de se former et de perfectionner ses compétences en matière d’intelligence artificielle générative est indéniable. Il devrait même se renforcer dans les années à venir. C’est tout du moins le constat que dresse Gartner dans sa dernière étude portant sur le sujet. Le cabinet indique que d’ici 2027, 80 % des ingénieurs logiciels devront se perfectionner dans le domaine.

En somme, les entreprises devront proposer davantage d’outils, applications et services dotés d’IA générative. Les ingénieurs logiciels suivront logiquement la demande. Leur rôle sera donc modifié, la technologie ne remplaçant pas leurs compétences et leurs expertises métier.

Photo de Kvalifik sur Unsplash brevets Numeum innovation transformation numérique TechTalks jumeau numérique acculturer ingénieurs logiciels

Les entreprises adhérentes de Numeum pourraient donc devoir utiliser des plateformes de formation destinées aux développeurs d’IA générative. L’idée étant d’intégrer par la suite plus rapidement la technologie au sein des produits. Un coût supplémentaire donc mais qui se traduit une hausse de la valeur générale.

Toujours est-il que les ingénieurs logiciels pourraient, dans un premier temps, augmenter la productivité des tâches existantes. Gartner constate donc un net avantage en termes de productivité au sein des entreprises disposant de pratiques d’ingénierie matures. Les cycles de développement devant, en effet, être à même de pouvoir intégrer la technologie et son impact global.

Vers un RAG généralisé

Dans un second temps, les ingénieurs logiciels pourront développer de nouveaux schémas et pratiques de travail. Certaines tâches seront inévitablement automatisées laissant davantage de temps pour développer de nouveaux outils. Les ingénieurs logiciels devront alors détenir des compétences en matière d’ingénierie et de génération augmentée de récupération (RAG). Ces derniers auront ainsi un rôle d’orientation, davantage que de production.

Enfin, dans un horizon lointain, Gartner estime que la demande progressera de manière exponentielle. Les compétences combinées dans les domaines de la science des données et de l’IA/apprentissage automatique (Machine learning) seront particulièrement demandées.

Olivier Robillart